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9-28 mai 1999

France. Élections du Congrès et du gouvernement de Nouvelle-Calédonie

Le 9 se déroulent les élections des trois assemblées de province et du Congrès de Nouvelle-Calédonie qui en est l'émanation, en application des accords de Nouméa de mai 1998. Le Congrès est élu pour un mandat de cinq ans au cours duquel des pouvoirs croissants seront octroyés aux nouvelles institutions de l'archipel. Le Rassemblement pour la Calédonie dans la République arrive en tête au Congrès avec 38,8 p. 100 des suffrages et 24 sièges (+ 2 par rapport au précédent scrutin de 1995) sur 54. Une autre liste anti-indépendantiste a 3 élus. Les listes indépendantistes du Front de libération nationale kanak socialiste et de l'Union nationale pour l'indépendance obtiennent 25,1 p. 100 des voix et 18 élus (+ 1). Deux autres listes indépendantistes rassemblent 5 sièges. Le Front national, anti-indépendantiste, obtient 6,8 p. 100 des suffrages et 4 élus (+ 2).

Le 28, le Congrès élit le maire anti-indépendantiste de Nouméa, Jean Lèques, à la présidence du gouvernement de Nouvelle-Calédonie. Cette nouvelle instance exécutive remplace le Haut-Commissariat de la République. L'archipel cesse d'être un territoire d'outre-mer.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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