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7-22 juillet 1986

Nouvelle-Zélande - France. Accord pour le règlement de l'affaire Greenpeace

Le 7, Jacques Chirac rend publics les termes de l'accord conclu entre la France et la Nouvelle-Zélande pour le règlement du contentieux provoqué par le sabotage, en juillet 1985, du navire écologiste Rainbow Warrior. Cet accord a été obtenu grâce à la médiation du secrétaire général des Nations unies, Javier Pérez de Cuellar, qui avait été acceptée en juin par les deux parties. Il prévoit le transfert sur sol français des deux agents français emprisonnés en Nouvelle-Zélande, en échange de l'envoi par le gouvernement français d'une lettre officielle d'excuses, du versement d'une indemnité de sept millions de dollars et de la levée de l'opposition française au renouvellement du contrat d'importation de beurre néo-zélandais dans la C.E.E.

Le 9, Jacques Chirac et John McArthur, ambassadeur de Nouvelle-Zélande à Paris, signent l'accord dont le texte est publié au Journal officiel du 13.

Le 22, les deux agents français détenus en Nouvelle-Zélande, le capitaine Dominique Prieur et le commandant Alain Mafart, sont libérés et gagnent la base militaire française de Hao, en Polynésie, où ils sont affectés pour trois ans. Aux termes de l'accord, les officiers français ne doivent avoir aucun contact avec la presse. Ce transfert est assez mal accueilli par l'opinion néo-zélandaise, qui estime que le Premier ministre, David Lange, a capitulé sous la pression des représailles commerciales.

— Universalis

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