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5-16 septembre 1987

Libye - Tchad. Cessez-le-feu entre N'Djamena et Tripoli

Le 5, les forces tchadiennes pénètrent en Libye pour attaquer la base de Maaten-es-Sara. N'Djamena annonce la « destruction totale » des chasseurs bombardiers et hélicoptères qui y étaient basés. Plus de dix-sept cents soldats libyens auraient été tués et trois cents autres faits prisonniers. Afin de rassurer ses alliés français, le Tchad présente ce raid comme une opération défensive, organisée pour répliquer aux bombardements libyens dans le nord du Tchad.

Le 7, un des deux Tupolev-22 libyens, venus en représailles bombarder N'Djamena, est abattu, avant même d'avoir pu lâcher ses bombes, par un missile Hawk tiré par la défense antiaérienne française. À Paris, André Giraud annonce que la France n'a pas l'intention de modifier le dispositif Épervier, face à cette dangereuse escalade.

Le 9, Kenneth Kaunda, président en exercice de l'Organisation de l'unité africaine, demande que les deux belligérants acceptent un cessez-le-feu.

Le 11, N'Djamena et Tripoli acceptent la proposition de l'O.U.A.

Le 16, le colonel Kadhafi déclare qu'il considère la guerre avec le Tchad comme terminée. Mais N'Djamena continue à exiger le retrait des Libyens de la bande d'Aouzou.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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