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4-18 janvier 1989

France. Préparation des élections municipales

Le 4, Robert Vigouroux, maire de Marseille, est exclu du Parti socialiste pour avoir maintenu sa candidature aux élections municipales des 12 et 19 mars, alors que le P.S. a désigné Michel Pezet pour y conduire la liste socialiste.

Le 5, le R.P.R. et l'U.D.F. parviennent à un accord pour présenter des listes communes dans 194 villes de plus de trente mille habitants, tandis que neuf primaires officielles sont prévues. Dans une vingtaine d'autres villes, les négociations sont encore en cours, mais plusieurs primaires « sauvages » semblent inévitables.

Le 9, en annonçant qu'il présentera sa propre liste face à celle du maire sortant (non inscrit) Francisque Collomb, le R.P.R. Michel Noir ouvre à Lyon une bataille au sein de l'opposition, d'autant plus que Raymond Barre confirme, le 12, qu'il figurera sur la liste de Francisque Collomb.

Le 12, Pierre Mauroy et Georges Marchais signent un accord appelant le P.S. et le P.C.F. à mettre rapidement sur pied, « dans chaque commune », une « liste de rassemblement de la gauche ». Georges Marchais s'engage, par ailleurs, à ne pas se joindre à l'opposition pour voter, le cas échéant, une motion de censure contre le gouvernement. Mais les divergences resurgissent très vite entre socialistes et communistes et, après de laborieuses négociations, l'accord définitif du 17 février ne prévoira des listes communes que dans les deux tiers des 394 villes de plus de vingt mille habitants.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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