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3-29 mai 2005

Irak. Opérations antiguérilla et recrudescence des attentats

Le 3, alors que les attentats sont en nette recrudescence depuis la constitution du gouvernement transitoire d'Ibrahim Al-Jaafari, en avril, ce dernier prête serment.

Le 5, devant le Parlement italien, le président du Conseil Silvio Berlusconi exclut, au nom de « l'amitié et l'alliance » entre Rome et Washington, le retrait des soldats italiens présents en Irak, malgré la mort de l'agent de renseignement Nicola Calipari, tué par une patrouille américaine à Bagdad lors de la libération de l'otage Giuliana Sgrena, en mars.

Le 5 également, la Bulgarie annonce, après, notamment, l'Espagne, la Hongrie, les Pays-Bas, le Portugal et la Pologne, le rapatriement avant la fin de l'année de son contingent envoyé en Irak.

Le 7, plus d'un millier de soldats américains engagent l'opération Matador dans l'ouest du pays, à la frontière syrienne. Il s'agit de la plus vaste offensive dirigée contre la guérilla depuis le siège de Fallouja, en novembre 2004. L'opération se heurte à une forte résistance. Elle s'achèvera le 14 avec un bilan de cent vingt-cinq insurgés tués.

Le 15, la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, en visite à Bagdad, affirme que la guérilla irakienne est aidée par des « terroristes étrangers [qui] se rassemblent sur le territoire syrien et passent la frontière », et note un « manque de volonté » de la part de Damas.

Le 16, le grand ayatollah Ali Al-Sistani et le chef radical chiite Moqtada Al-Sadr lancent un appel au calme entre chiites et sunnites, alors que les deux communautés se livrent une guerre meurtrière.

Le 22, Bucarest annonce la libération de trois journalistes roumains et de leur guide américain d'origine irakienne enlevés à Bagdad le 28 mars. Un homme d'affaires syrien, impliqué dans des affaires judiciaires en Roumanie, sera accusé d'avoir organisé cet enlèvement afin d'apparaître comme le libérateur des otages et d'obtenir l'indulgence de la justice roumaine.

Le 23, les forces américano-irakiennes lancent une opération antiguérilla à l'ouest de Bagdad.

Le 24, un communiqué diffusé sur Internet et appelant les musulmans à prier pour Abou Moussab Al-Zarkaoui, chef présumé d'Al-Qaida en Irak, laisse supposer que celui-ci aurait été blessé dans des combats.

Le 28, les autorités japonaises annoncent l'assassinat d'un de leurs ressortissants, employé d'une société de sécurité britannique en Irak, qui avait été enlevé le 8.

Le 29, les forces irakiennes lancent à Bagdad une opération antiguérilla baptisée Éclair.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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