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29-30 septembre 1992

Turquie. Poursuite de la répression contre les nationalistes kurdes

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Les 29 et 30, alors que les accrochages entre séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (P.K.K., marxiste-léniniste) et forces turques sont quasi quotidiens dans le Sud-Est anatolien, peuplé de Kurdes, des combats particulièrement violents opposent les rebelles et l'armée de part et d'autre de la frontière turco-irakienne, après l'attaque massive de postes frontières par les hommes du P.K.K. Le bilan s'élève à plusieurs dizaines de tués, qui s'ajoutent aux quelque cinq mille morts de la lutte armée depuis 1984 – dont environ mille sept cents en 1992.

Le 30, le Premier ministre Suleyman Demirel exclut la possibilité de « solution politique » à la question kurde. Considéré lors de son arrivée au pouvoir, en octobre 1991, comme un partisan du compromis, Suleyman Demirel privilégie aujourd'hui la répression, à l'encontre des timides appels à la négociation du président de la République Turgut Özal.

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