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28 août 1995

Brésil. Reconnaissance de la responsabilité de l'État dans la disparition des opposants au régime militaire

  • Article mis en ligne le

Le président Fernando Henrique Cardoso signe, lors d'une cérémonie solennelle, le projet de loi relatif à l'indemnisation des familles des personnes « disparues » sous le régime militaire, entre 1964 et 1985 – des militants de gauche enlevés et torturés sur l'ordre de la dictature. Fernando Cardoso, lui-même opposant au régime militaire et exilé à l'époque, est le premier président brésilien à reconnaître que l'État est « coupable d'avoir permis la mort, sous la torture, de personnes qui étaient entre ses mains ». Soucieux de ménager les militaires, le président déclare toutefois qu'il faut à présent « tourner la page » et confirme que les responsables des tortures ne seront pas poursuivis, en vertu de la loi d'amnistie adoptée en 1979.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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