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26-31 août 2016

Brésil. Destitution de la présidente Dilma Rousseff

Le 26, la police demande au parquet l’inculpation de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva – déjà poursuivi pour entrave à la justice depuis juillet – pour corruption passive et blanchiment d’argent dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de corruption liée au groupe Petrobras. Accusant Lula d’être le « commandant suprême » de ce système de corruption, le parquet transmettra le 14 septembre un avis favorable au juge qui acceptera le 20 de poursuivre l’ancien président sur ces motifs.

Dilma Rousseff, 2016 - crédits : Mario Tama/ Getty Images

Dilma Rousseff, 2016

Le 31, le Sénat, devant lequel se tient depuis le 25 le procès de Dilma Rousseff, vote par 61 voix contre 20 la destitution de la présidente, membre du Parti des travailleurs. À la tête de l’État depuis janvier 2011, suspendue de ses fonctions en mai 2016, celle-ci était accusée d’avoir falsifié les comptes publics avant sa réélection en octobre 2014. Pour sa défense, Dilma Rousseff a assimilé ce procès à un « coup d’État ». À son passif figurent également la corruption du pouvoir, mis en lumière par l’affaire Petrobras, ainsi que les mauvais résultats de l’économie brésilienne. Michel Temer, qui assurait la présidence par intérim, devient chef de l’État en titre.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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