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25-31 juillet 1988

Tunisie. Poursuite de la politique d'ouverture et de réformes

Le 25, à l'occasion de la promulgation de la loi amendant la Constitution, qui abolit la présidence à vie instituée par Habib Bourguiba et la succession automatique en cas de vacances par le Premier ministre, le président Ben Ali annonce de prochaines élections législatives partielles, portant sur une vingtaine de sièges. Celles-ci serviront de test à des élections générales anticipées.

Le 26, le président Ben Ali procède à un profond remaniement du gouvernement dont Hedi Baccouche reste le Premier ministre.

Pour renforcer l'équipe en place, de jeunes technocrates et des membres non politiques sont nommés, confirmant ainsi le désir d'ouverture et de promotion économique du gouvernement.

Du 29 au 31, le Rassemblement constitutionnel démocratique (R.C.D.), ancien Parti destourien, tient son premier congrès depuis la destitution de Habib Bourguiba, en présence de quelque deux mille cinq cents délégués. Le président Ben Ali rend un hommage nuancé à Habib Bourguiba et souligne la nécessité du pluralisme politique, avant d'être reconduit par acclamation à la présidence du parti.

— Universalis

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