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2-27 février 1990

Bulgarie. Validation des réformes par le Parti communiste

Le 2 s'achève le XIVe congrès « extraordinaire » du Parti communiste bulgare (P.C.B.), qui s'est ouvert le 30 janvier à Sofia. Malgré les désaccords entre les réformateurs et les conservateurs encore puissants, un Manifeste pour un socialisme démocratique a été adopté, dans lequel l'adhésion à la politique de perestroïka est clairement affirmée. Alexandre Lilov est élu à l'unanimité secrétaire général, en remplacement de Petûr Mladenov, qui conserve par ailleurs ses fonctions de chef de l'État, désormais dissociées de celles de dirigeant du parti.

Le 3, après que le Premier ministre sortant, Gueorgui Atanassov, eut été déchu de ses fonctions dans les instances dirigeantes du P.C.B., le Parlement désigne Andreï Lukanov, numéro deux du parti, comme Premier ministre. D'emblée, il rejette l'idée de composer un « gouvernement d'experts » jusqu'aux élections libres prévues pour la fin de mai. Il forme, le 8, un cabinet composé, pour la première fois depuis 1947, exclusivement de communistes, l'opposition et les partis alliés traditionnels du P.C. ayant refusé d'y participer.

Du 25 au 27, des manifestations anticommunistes réunissent quotidiennement, à Sofia, plusieurs dizaines de milliers de personnes réclamant la démocratie, la transparence, le multipartisme et l'accélération des réformes économiques.

— Universalis

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