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2-23 février 1989

France. Nouveau conflit entre l'administration pénitentiaire et les surveillants de prison

Le 2, Gilbert Bonnemaison, député P.S. et médiateur du conflit des personnels pénitentiaires en octobre 1988, remet à Pierre Arpaillange, ministre de la Justice, son rapport sur les prisons comportant cent propositions pour les moderniser. L'application d'un numerus clausus pour combattre la surpopulation pénale est prévue, mais non l'instauration de la règle dite du « un cinquième » (abaissement d'une année de l'âge de la retraite des surveillants pour cinq ans d'exercice), dont les gardiens avaient pourtant fait une condition de leur adhésion à la réforme.

Le 6, les principaux syndicats de surveillants appellent à une reprise du blocage des écrous, transfèrements et extractions. Un long conflit s'engage, émaillé de nombreux incidents, mais la chancellerie refuse de céder sur la revendication du un cinquième. Ce n'est qu'à partir du 23, après une manifestation nationale à Paris, que l'agitation se calme ; mais le climat reste tendu entre l'administration pénitentiaire et son personnel.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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