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1er-31 juillet 1985

Liban. Plan de sécurité pour Beyrouth-Ouest et l'aéroport, libération partielle des détenus libanais d'Atlit et attentats anti-israéliens

Le 1er, les trente-neuf otages américains libérés la veille arrivent à la base militaire américaine de Francfort, où ils sont accueillis par le vice-président George Bush. Dans les jours qui suivent, les États-Unis essaient en vain d'obtenir un boycottage international de l'aéroport de Beyrouth. Ils y renoncent finalement et engagent à partir du 10 des discussions avec le gouvernement libanais pour qu'il renforce la sécurité de l'aéroport de Beyrouth.

Le 3, Israël libère trois cents détenus libanais du camp d'Atlit. Il en reste encore quatre cent trente-cinq. La libération de ces détenus, principalement chiites, était réclamée par les auteurs du détournement du Boeing de la T.W.A.

Le 8, Ronald Reagan, parlant devant l'Association du barreau américain, accuse l'Iran, la Libye, la Corée du Nord, Cuba et le Nicaragua de former une « confédération d'États terroristes ». La Syrie, que le département d'État dénonçait précédemment, n'est pas citée.

Les 8 et 9, les responsables musulmans libanais, sunnites, chiites et druzes, réunis à Damas sous l'égide du vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, adoptent un plan de sécurité pour Beyrouth-Ouest et l'aéroport, qui prévoit que les milices seront désarmées et que les forces de sécurité intérieure assistées d'une unité spéciale de l'armée assureront la sécurité. L'application de cet accord, qui entre en vigueur le 16, est placée sous le contrôle d'une quarantaine d'officiers syriens.

Le 9, l'explosion de deux voitures qui se présentaient aux barrages de la « zone de sécurité » délimitée par Israël au Liban du Sud le long de la frontière fait dix-sept morts, dont deux membres de l'Armée du Liban du Sud (A.L.S.), soutenue par Israël.

Le 10, un raid de représailles effectué par l'aviation israélienne contre des camps palestiniens au nord de Tripoli fait au moins quinze morts.

Le 15, un nouvel attentat à la voiture suicide au Liban du Sud à la limite de la zone de sécurité provoque la mort de dix personnes dont deux miliciens de l'A.L.S.

Le 24, cent détenus libanais du camp d'Atlit sont libérés. Les trois cent trente-cinq autres doivent être relâchés en trois étapes séparées par un intervalle d'environ deux semaines.

Le 31, a lieu au Liban du Sud, à l'intérieur de la zone de sécurité, le quatrième attentat anti-israélien du mois : l'explosion d'une voiture suicide fait huit morts.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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