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18 juin 1989

Grèce. Élections législatives

Les électeurs grecs sont appelés à renouveler le Parlement. Intervenant après huit ans de pouvoir ininterrompu du Mouvement socialiste panhellénique (P.A.S.O.K.), et alimenté par le scandale Koskotas ainsi que par le divorce, prononcé le 9, du Premier ministre socialiste Andréas Papandréou, la campagne pour les élections législatives éclipse celle des élections européennes qui se déroulent le même jour. La Nouvelle Démocratie (conservateur), mené par Constantin Mitsotakis, obtient 44,25 p. 100 des voix (+ 3,4 p. 100) et cent quarante-cinq sièges (+ 19), devançant ainsi le P.A.S.O.K., qui, avec 39,15 p. 100 des voix (— 6,7 p. 100), recueille cent-vingt-cinq sièges (— 36). Le Rassemblement de la gauche et du progrès, qui regroupe les communistes et la gauche non socialiste, obtient pour sa part 13,12 p. 100 des voix et vingt-huit sièges. Aucun des deux grands partis ne disposant de la majorité absolue, les tentatives engagées les jours suivants pour former un nouveau gouvernement se révèlent toutes infructueuses.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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