Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

15 mai 2022

Liban. Élections législatives

  • Article mis en ligne le

À l’issue des élections législatives, les partis chiites Hezbollah (18,6 % des suffrages et 13 sièges) d’Hassan Nasrallah et Mouvement Amal (9,4 % des voix et 11 élus) de Nahbi Berri et leurs alliés, associés au Courant patriotique libre (CPL, chrétien) du président Michel Aoun (en baisse à 6,7 % des suffrages et 16 députés) et ses alliés, perdent la majorité absolue qu’ils détenaient ensemble au Parlement en regroupant respectivement 41 et 20 élus sur 128. Le scrutin est marqué par une percée des forces d’opposition représentant les militants du mouvement de contestation né en octobre 2019, qui totalisent 13 députés. Le parti des Forces libanaises (FL) de Samir Geagea (8,2 % des voix et 14 sièges) devient la première force chrétienne représentée au Parlement, devant le CPL, en obtenant 20 élus avec ses alliés. Le Courant du futur de l’ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri s’effondre en ne rassemblant avec ses alliés que 7 députés. Le Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Jumblatt obtient 8 sièges et la formation chrétienne des Phalanges libanaises de Samy Gemayel et ses alliés 6 élus. Le taux de participation est de 49,2 %.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents