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15 décembre 1986

France. Attentat manqué contre Alain Peyrefitte

La voiture d'Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux, auteur de la loi « sécurité et liberté », député R.P.R. de Seine-et-Marne et maire de Provins, est détruite par une bombe de forte puissance devant son domicile de Provins. L'employé de mairie qui conduisait le véhicule est tué. Le ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, se rend immédiatement sur les lieux du drame et déclare : « Rien ne fera reculer l'État. » Alain Peyreffite affirme : « C'est l'ancien garde des Sceaux qui était visé, le symbole d'une politique pénale ferme. » Quelques heures après l'attentat, deux mouvement terroristes, Action directe et le Mouvement M 10, inconnu des services de police, le revendiquent mais sans apporter de preuves. Les enquêteurs privilégient la piste d'Action directe, la méthode utilisée ressemblant à celle de Max Frérot, l'artificier du mouvement, soupçonné d'être l'auteur de l'attentat contre la brigade de répression du banditisme, le 9 juillet.

Le 15, Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, invité de l'émission Découvertes sur Europe 1, justifie l'action des forces de l'ordre dont le comportement continue de susciter des polémiques à gauche.

— Universalis

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