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14 octobre 1995

Algérie. Redha Malek écarté de la course à la présidence

Chargé de se prononcer sur la validité des candidatures à la première élection présidentielle pluraliste depuis l'indépendance, qui doit se dérouler le 16 novembre, le Conseil constitutionnel crée la surprise en éliminant de la course l'ancien Premier ministre Redha Malek, candidat de l'Alliance nationale républicaine. Celui-ci affirme qu'il remplissait pourtant les conditions requises. Quatre candidats sont retenus : le président sortant Liamine Zeroual, général en retraite, nommé à la tête de l'État en janvier 1994 ; Noureddine Boukrouh, président du Parti du renouveau algérien (P.R.A.) qui défend un nationalisme fondé sur un islam moderniste – le P.R.A. avait obtenu 0,84 p. 100 des suffrages aux élections législatives de décembre 1991 ; Mahfoud Nahnah, président du Mouvement de la société islamiste (M.S.I.-Hamas), deuxième parti islamiste après l'ex-Front islamiste du salut, mais plus modéré que ce dernier – le M.S.I.-Hamas avait obtenu 4,71 p. 100 des voix en 1991 ; et Saïd Sadi, secrétaire général du Rassemblement pour la culture et la démocratie (R.C.D.), mouvement essentiellement kabyle, qui est partisan de la manière forte face aux islamistes armés – le R.C.D. avait obtenu 2,56 p. 100 des suffrages en 1991.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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