12-14 juillet 2008
France - Union européenne. Lancement de l'Union pour la Méditerranée
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Le 12, le président français Nicolas Sarkozy reçoit à l'Élysée le président syrien Bachar al-Assad. Il se félicite que la Syrie ait décidé d'ouvrir une représentation diplomatique au Liban et autorise la France à parrainer d'éventuelles négociations de paix directes avec Israël; il annonce sa prochaine visite à Damas.
Le 13 se tient dans la capitale française le « sommet de Paris pour la Méditerranée », avec la participation des représentants – chefs d'État ou de gouvernement, pour la plupart – de quarante-trois États européens et/ou riverains de cette mer, à l'exception de la Libye, hostile au projet d'Union pour la Méditerranée. Ce dernier, lancé par le président Sarkozy lors d'un discours à Tanger en octobre 2007, vise à prendre le relais du « processus de Barcelone » engagé en novembre 1995 par l'Europe des Quinze et douze pays du pourtour méditerranéen. Il illustre une « volonté politique commune de relancer les efforts afin de transformer la Méditerranée en un espace de paix, de démocratie, de coopération et de prospérité », dans le cadre d'un « partenariat multilatéral visant à accroître le potentiel d'intégration et de cohésion régionales », selon la déclaration finale. Celle-ci évoque six projets régionaux: la dépollution de la Méditerranée, la réalisation d'« autoroutes maritimes et terrestres » destinées à faciliter les échanges de personnes et de biens, la mise en place d'une protection civile apte à lutter contre les catastrophes naturelles, le développement de l'énergie solaire, la création d'une université euro-méditerranéenne et la promotion d'une « initiative méditerranéenne de développement des affaires ».
Le 14, les participants au sommet de Paris sont conviés à assister, sur les Champs-Élysées, au traditionnel défilé militaire qui marque la fête nationale française.
