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10-29 septembre 1999

Union européenne. Investiture de la Commission présidée par Romano Prodi

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Le 10, le comité d'experts indépendants, nommés en janvier par la Commission et le Parlement européen, rend public son second rapport sur le fonctionnement général de l'exécutif européen. En mars, la publication de son premier rapport « sur les allégations de fraude, de mauvaise gestion ou de népotisme » visant certains des vingt commissaires, avait entraîné la démission de la Commission présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer. Le second rapport dénonce notamment le manque de « sens de la responsabilité personnelle » des gestionnaires de la Commission, l'insuffisance des moyens de lutte contre la fraude au sein des institutions communautaires, les carences et la non-transparence dans le recrutement et la promotion du personnel communautaire et l'insuffisance de la définition des responsabilités et de leur délégation au sein de l'exécutif européen.

Le 14, lors d'un discours devant le Parlement européen, Romano Prodi plaide en faveur d'une Commission « moderne et efficace », fonctionnant dans la « transparence ». Il souligne la nécessité d'une ample réforme des institutions communautaires et propose de « fixer définitivement la date d'adhésion des pays qui sont les mieux préparés » dès le sommet d'Helsinki, en décembre.

Le 15, à la suite de l'audition de ses dix-neuf membres. l'Assemblée de Strasbourg accorde son investiture à la Commission Prodi par 404 voix contre 153 et 37 abstentions.

Le 29, l'annonce des nominations aux postes de directeurs généraux et de chefs de cabinet des commissaires illustre la volonté de Romano Prodi de réorganiser profondément l'administration communautaire, tout en maintenant l'équilibre entre les quinze États membres.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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