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TON, linguistique

Hauteur relative du son de la voix à un moment donné de la chaîne parlée. Dans certaines langues, notamment d'Afrique et d'Extrême-Orient, ce fait prosodique peut devenir une unité discrète, au même titre que les phonèmes, et être de ce fait utilisé à des fins distinctives ; on parlera alors de langues à tons. Lorsqu'un seul point de la courbe mélodique intervient de façon pertinente, on parle de tons ponctuels. Au contraire, lorsque intervient tout le mouvement de la courbe mélodique, on parle de tons mélodiques. La présence de tons comme unités discrètes ne supprime pas, dans la même langue, la valeur expressive des faits prosodiques d'intonation.

— Nicole QUENTIN-MAURER

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Pour citer cet article

Nicole QUENTIN-MAURER. TON, linguistique [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • MÉTRIQUE

    • Écrit par Benoît de CORNULIER
    • 6 930 mots
    • 1 média
    ...D'une manière différente, la poésie classique chinoise exploite métriquement l'opposition phonologique dans cette langue entre les syllabes à « ton uni » (ni montant, ni descendant) et les autres syllabes (métrique de tons phonologiques). On note cependant que la langue chinoise distingue quatre...
  • MUSICALES (TRADITIONS) - Musique d'Afrique noire

    • Écrit par Charles DUVELLE
    • 9 339 mots
    ...elles-mêmes des caractères fonctionnels mélodiques qui les prédisposent au passage naturel et progressif du parlé au chanté. Les langues en question sont dites « à tons » parce que, contrairement aux langues européennes par exemple, elles tiennent compte de la position mélodique des syllabes les unes par rapport...
  • OPPOSITION CONCEPT D'

    • Écrit par Émile JALLEY
    • 18 859 mots
    • 4 médias
    ...plan articulatoire, se décrit comme addition, ou non-addition, de la cavité nasale à l'appareil vocal. Les trois derniers traits de la liste sont dits traits de tonalité. Le dixième, grave-aigu, est défini par la polarité de type articulatoire : résonateur ample/résonateur réduit. Ce trait fournit l'axe...
  • PHONOLOGIE

    • Écrit par Jean Léonce DONEUX, Véronique REY, Robert VION
    • 7 462 mots
    • 1 média
    Les phonologies se sont le plus souvent limitées à l'étude des unités minimales que sont les phonèmes et les tons. Par ton, il faut entendre les valeurs mélodiques à fonction linguistique qui, dans certaines langues (amérindiennes, négro-africaines ou du Sud-Est asiatique), portent sur une voyelle...

Voir aussi