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SOLIMAN LE MAGNIFIQUE (1494-1566), en bref

Soliman le Magnifique - crédits : Universal History Archive/ Getty Images

Soliman le Magnifique

Lorsque, en 1520, Soliman (1494-1566) succède à son père Sélim Ier, vainqueur des Mamelouks d'Égypte en 1517 et maître du califat abbasside, l'Empire ottoman est en pleine ascension. Présent sur trois continents et devenu l'une des grandes puissances mondiales, grâce à sa supériorité militaire sur mer et sur terre (incarnée par le corps d'élite des janissaires), il constitue une menace redoutable pour ses voisins, notamment l'Occident chrétien et la Perse séfévide. En quelques années, Soliman s'empare de Belgrade, Rhodes, Bagdad, vainc les Hongrois à Mohacs, tandis que sa flotte prend pied au Maghreb (Alger). Mais il s'attache également à consolider l'Empire à l'intérieur, par une politique de relative tolérance religieuse et par le renforcement de la centralisation et de l'administration. Ce dernier facteur favorise la sécurité intérieure et la prospérité économique, entretient la bonne santé des finances publiques impériales, ce qui autorise ensuite la politique d'expansion militaire. L'Empire ottoman est alors à son apogée. Ce bel équilibre ne s'effrite, lentement, qu'après la mort de Soliman, lorsque l'Espagne et ses alliés parviennent enfin à contrer la marine turque en Méditerranée (bataille de Lépante, 1571).

— Vincent GOURDON

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Vincent GOURDON. SOLIMAN LE MAGNIFIQUE (1494-1566), en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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Soliman le Magnifique - crédits : Universal History Archive/ Getty Images

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