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MUSIQUES INDUSTRIELLES

Apparues au milieu des années 1970 en Grande-Bretagne, les musiques industrielles réhabilitent le bruit et éliminent toute mélodie. Elles se présentent comme une alternative radicale au rock.

Au début de la déferlante new wave (1980), l'activiste Genesis P-Orrige théorise le rock industriel, qu'il considère comme une phase ultime de l'esthétique bruitiste, et préconise un éloignement des canons de la pop music. Depuis ce précurseur, diverses approches musicales sont regroupées sous le vocable de « musique industrielle » ; ses représentants européens sont les groupes Laibach, Treponem Pal, Front 242 ou Young Gods. L'utilisation de sons électroniques avec des rythmiques marquées est aussi un trait de la musique des Allemands de Einstürzende Neubauten, une sorte de Kraftwerk tribal. Des groupes américains de metal comme Nine Inch Nails, à l'imagerie sado-masochiste, et Ministry, qui fera connaître le genre par diverses provocations, véhiculent sur les drogues dures et l'ultra-violence des messages pleins d'ambiguïtés.

— Eugène LLEDO

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Écrit par

  • : compositeur, auteur, musicologue et designer sonore

Classification

Pour citer cet article

Eugène LLEDO. MUSIQUES INDUSTRIELLES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • GRINDCORE

    • Écrit par Eugène LLEDO
    • 450 mots

    Dans l'Angleterre des années 1980, certains musiciens issus du heavy metal éprouvent la nécessité de s'éloigner des clichés sonores – et vestimentaires – d'une musique qu'ils trouvent trop soumise aux lois du marché. L'album Scum (1987) du groupe britannique Napalm...

Voir aussi