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ROLLINAT MAURICE (1846-1903)

Rollinat est-il un poète injustement tombé dans l'oubli ? Ce Berrichon, filleul de George Sand, tout en menant une banale carrière administrative, écrit et fréquente les brasseries littéraires parisiennes. Il y dit ses poèmes ou il les chante (car il compose des mélodies sur ses vers). En 1883, son recueil des Névroses lui vaut un éphémère succès (Le Figaro et Sarah Bernhardt se mêlent de le lancer). Suivront L'Abîme (1886) et Les Apparitions (1896). Son inspiration est marquée par l'influence de Baudelaire ; on retrouve dans ses poèmes les dominantes de la sensibilité symboliste (goût du vague, du nostalgique, de l'angoisse indécise aux lointaines résonances religieuses, et également goût du macabre). Rollinat se retire dans la Creuse, où il écrit de nombreux poèmes inspirés par la nature et le monde rustique.

— Claude BURGELIN

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Écrit par

  • : professeur émérite de littérature française, université Lyon-II

Classification

Pour citer cet article

Claude BURGELIN. ROLLINAT MAURICE (1846-1903) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • LAFORGUE JULES (1860-1887)

    • Écrit par Gérard PRÉVOT
    • 982 mots
    ...baccalauréat, et, tandis que sa famille rejoint Tarbes, se livre à d'humbles travaux de copie pour Charles Ephrussi, directeur de la Gazette des beaux-arts. Il se lie d'amitié avec Charles Cros, Maurice Rollinat et Paul Bourget. Il collabore à quelques petites revues et correspond avec Gustave Kahn.

Voir aussi