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ARGENSON MARC PIERRE comte d' (1696-1764)

Frère cadet de René Louis d'Argenson. Lieutenant de police de Paris en 1720, conseiller d'État (1724), ministre et secrétaire d'État à la Guerre (1743-1757), Marc Pierre d'Argenson est disgracié après l'attentat de Damiens. Homme habile plus qu'administrateur avisé, brillant causeur très apprécié dans les salons parisiens, capable à la fois d'accueillir la dédicace qu'on lui fit de l'Encyclopédie et de s'appuyer sur le clergé dont il défendit toujours les privilèges fiscaux, il réussit à retenir la confiance de Louis XV tout en s'opposant de front à madame de Pompadour et en soutenant d'aigres conflits avec le maréchal de Saxe. En somme, un excellent politicien qui n'avait rien d'un homme d'État. On lui doit néanmoins d'heureuses réformes dans l'armée (ouverture de la carrière aux officiers roturiers) et la création de l'École militaire en 1751.

— Olivier COLLOMB

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Pour citer cet article

Olivier COLLOMB. ARGENSON MARC PIERRE comte d' (1696-1764) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • GÉNIE MILITAIRE

    • Écrit par Patrice VENTURA
    • 5 767 mots
    • 1 média
    Les batailles de la guerre de la Succession d’Autriche (1740-1748) démontrent la nécessité de former les ingénieurs militaires. En 1748, le comte d’Argenson (Marc Pierre de Voyer de Paulmy d’Argenson), secrétaire d’État à la Guerre de Louis XV, écrit aux directeurs des fortifications afin que...