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UHLAND LUDWIG (1787-1862)

Savant, poète, député, Uhland appartient au « cercle souabe » qui, entre 1820 et 1850, rassemble à Stuttgart des poètes et des artistes libéraux. Il jouera un rôle non négligeable dans la politique du Wurtemberg, en particulier en 1848. L'unité allemande, il la voit dans l'âme populaire éprise de justice et de république. Poète, il s'empare et s'occupe de préférence des thèmes populaires du Moyen Âge. Maître de la ballade, il a le sens du rythme et de l'effet dramatique : Le Roi aveugle (Der blinde König), La Malédiction du chanteur (Des Sängers Fluch), Taillefer, Bertran de Born. Il est aussi l'auteur de poésies devenues populaires : J'avais un camarade (Ich hatt' einen Kameraden). Ses deux drames historiques, Le Duc Ernst de Souabe (1818) et Louis le Bavarois (1819), ont eu moins de succès. Considéré en son temps comme « le poète » par excellence, Uhland est aussi l'un des fondateurs de la germanistique. Le recueil Chansons populaires anciennes en haut et bas allemand (1844-1845) et son essai inachevé Sur les poésies populaires allemandes sont pour l'époque des œuvres maîtresses et témoignent de l'immense érudition du savant-poète.

— Marie-Claude DESHAYES

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Marie-Claude DESHAYES. UHLAND LUDWIG (1787-1862) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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