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NINI JEAN-BAPTISTE (1717-1786)

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La technique de Nini

Tous ses biographes se sont penchés sur la question de la technique employée par Nini. Bien qu'encore irrésolue à ce jour, il est vraisemblable que Nini ait réalisé un premier modèle en cire, une bosse de très grande finesse, puis un creux en soufre ou en plâtre. Viendraient ensuite une bosse en plâtre puis un creux en terre très solide, enfin le médaillon final en terre cuite. La délicatesse du résultat laisse penser qu'à chaque étape Nini retouchait très minutieusement, en graveur, chacun de ses modèles. Plus que modelé, il semble que chaque médaillon soit comme ciselé.

Le portrait moral et physique de Nini est rapporté par Storelli à travers les Mémoires d'un contemporain, Jean Mathieu Crommelin, proche de la famille Choiseul. De petite taille, presque nain, « il n'avait pas quatre pieds de haut ; la longueur de ses bras, depuis l'épaule jusqu'au bout des doigts, n'était pas de quatorze pouces ; enfin la grandeur de sa tête me le fit prendre pour un Samoyède ; mais il n'a pas existé et peut-être n'existera-t-il jamais un homme aussi étonnamment adroit ». Nini aurait été une « sorte de monstre » qui aimait la bonne chère et aurait eu des ongles très longs lui permettant ainsi de jouer du psaltérion.

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Marie-Cécile FOREST et Barbara SIBILLE-PUCCINI. NINI JEAN-BAPTISTE (1717-1786) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009