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HYSOPE

Hysope officinal - crédits : De Agostini/ Getty Images

Hysope officinal

Au premier rang des labiées pectorales, l'hysope (Hyssopus officinalis L.) renferme 0,3 à 0,9 p. 100 d'essence aromatique à 45 p. 100 de pinocamphone (groupe des camphres), essence toxique, épileptisante à faible dose : 2 g chez l'homme. Elle contient aussi un glucoside, le diosmoside, voisin de l'hespéridoside du zeste d'orange (à rôle de vitamine P), de la marrubiine, un taux important de choline, des sels de potassium. D'emploi très ancien, en particulier comme vulnéraire, l'hysope est surtout utile dans les affections bronchiques, passé le stade aigu (où elle se montrerait irritante). Elle fluidifie les sécrétions, favorise l'expectoration en infusion des sommités fleuries (10-20 g/l, 2 ou 3 tasses par jour ; déconseillée aux hypernerveux). En usage externe, la décoction à 5 p. 100 (avec un émollient : guimauve, son) est résolutive, antiecchymotique : contusions, ecchymoses des paupières en particulier. La plante est surtout utilisée dans les campagnes méridionales.

— Pierre LIEUTAGHI

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Pierre LIEUTAGHI. HYSOPE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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