Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

HUIT ET DEMI (F. Fellini), en bref

« 8 1/2 est un film aussi important pour la carrière de Fellini que pour notre cinéma », écrivait Alberto Moravia à la sortie du film. Avec Huit et demi (Otto e mezzo), en effet, Federico Fellini (1920-1993), qui collabora autrefois avec Roberto Rossellini, rompt définitivement avec le néo-réalisme de ses débuts, qui marquait encore en partie la peinture de la micro-société de La Dolce vita (1960). Il inaugure dans le même temps un cinéma introspectif, appelé à connaître une postérité souvent plus desséchante et moins luxuriante. En prenant pour sujet l'impuissance créatrice d'un cinéaste réputé, incarné par le très populaire Marcello Mastroianni, et comme titre de son film son numéro d'ordre dans sa filmographie – Fellini a tourné auparavant sept films et un sketch –, le metteur en scène atteint au comble du cinéma d'auteur, nourrissant son film de ses obsessions personnelles, de ses expériences et de ses souvenirs d'enfance, sans oublier d'en faire un spectacle « commercial », magiquement baroque.

— Joël MAGNY

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : critique et historien de cinéma, chargé de cours à l'université de Paris-VIII, directeur de collection aux Cahiers du cinéma

Classification

Pour citer cet article

Joël MAGNY. HUIT ET DEMI (F. Fellini), en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi