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BAUERNFELD EDUARD VON (1802-1890)

Viennois, fils naturel d'un médecin et d'une aristocrate, Bauernfeld n'a cessé de s'attaquer aux préjugés sociaux et à l'oppression intellectuelle. Ami de Grün, de Lenau, de Grillparzer, il s'est attaqué à la censure et au système de Metternich (« Et lorsque les pensées ne seront plus soumises à la douane, alors seulement nous parlerons... ») et il a pris une part active à la politique de son temps. Ses pièces principales, Bourgeois et romantique (Bürgerlich und romantisch, 1835), Majeur (Grossjährig, 1846), La République des animaux (Die Republik der Tiere, 1848), sont autant de satires sociales pleines d'esprit. Parmi ses œuvres en prose, ses souvenirs viennois (Wiener Einfälle und Ausfälle, 1852) sont encore réédités de nos jours et valent surtout par leur pittoresque et leur fraîcheur.

— Marie-Claude DESHAYES

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Pour citer cet article

Marie-Claude DESHAYES. BAUERNFELD EDUARD VON (1802-1890) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • AUTRICHE

    • Écrit par Roger BAUER, Jean BÉRENGER, Annie DELOBEZ, Universalis, Christophe GAUCHON, Félix KREISSLER, Paul PASTEUR
    • 34 125 mots
    • 21 médias
    La comédie, de son côté, devient plus raffinée. August von Steigentesch (1774-1826), colonel et diplomate, se spécialise dans la comédie de salon ou de « conversation », genre où s'illustrera après lui Eduard von Bauernfeld (1802-1890), le « Scribe » viennois.

Voir aussi