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DÉCOUVERTE DE L'HOMME DE CRO-MAGNON

C'est en 1868, lors de la construction de la voie ferrée de Périgueux à Agen, que furent découverts fortuitement, par Louis Lartet, au fond de l'abri-sous-roche de Cro-Magnon, près du village des Eyzies-de-Tayac (Dordogne), les restes de cinq squelettes humains dont la disposition évoquait l'idée de sépulture. Ces restes étaient accompagnés d'ossements d'animaux et d'une multitude de coquilles marines perforées qui avaient servi de parures. De nombreux silex taillés étaient répandus sur plusieurs niveaux archéologiques attribués à l'Aurignacien, daté de nos jours entre 33 000 et 26 000 ans avant notre ère. Les restes humains de Cro-Magnon furent étudiés tout d'abord par Paul Broca puis par Armand de Quatrefages et E.-.T. Hamy en 1874, qui reconnurent en eux un nouveau type humain fossile qualifié à l'époque de « race de Cro-Magnon ». Les hommes de Cro-Magnon (Homo sapiens sapiens) se distinguaient de leurs prédécesseurs, la « race de Cannstadt » – nom sous lequel on désignait alors les Néandertaliens –, par leur stature élevée, d'environ 1,80 mètre, leur crâne volumineux doté d'une capacité cérébrale de l'ordre de 1 600 cm3, leur face large au front redressé ainsi que par la présence d'un menton.

— Herbert THOMAS

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Herbert THOMAS. DÉCOUVERTE DE L'HOMME DE CRO-MAGNON [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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