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KŒCHLIN CHARLES (1867-1950)

Né à Paris de parents alsaciens, Charles Kœchlin reste sans doute le plus méconnu de tous les compositeurs français de la première moitié du xxe siècle ; de son vivant, il fut célèbre bien davantage pour ses ouvrages et traités — de fugue et de contrepoint, d'harmonie (en trois volumes) et d'orchestration (en quatre volumes), livres sur Fauré et sur Debussy — que par sa production proprement musicale, pourtant considérable (plus de deux cents numéros d'opus), mais dont seule une partie infime a été publiée. Il consacra son existence entière au travail créateur, refusant tout poste officiel, n'enseignant qu'à titre privé (à Berkeley, Californie, de 1927 à 1937, puis à la Schola cantorum). Un de ses élèves fut Darius Milhaud. Cet enseignement, très ouvert, tenait compte des techniques les plus avancées : lui-même fut le seul musicien français à faire usage, avant 1946 mais sans le moindre esprit de système, du dodécaphonisme sériel, et l'un des premiers à employer fréquemment la polytonalité. Il reçut en 1949, un an avant sa mort au Canadel (Var), le grand prix de la musique française. On lui doit notamment L'Abbaye, op. 16 et op. 42 pour soli, chœurs et orchestre (1908) ; des Quatuors à cordes, op. 51, op. 52 et op. 72 (de 1911 à 1921) ; Symphonie d'hymnes (1936) ; Le Buisson ardent, op. 171 pour grand orchestre avec orgue et ondes Martenot (1938) ; Les Bandar-Log, op. 176 pour grand orchestre (1939) ; Le Buisson ardent (2e partie), op. 203 (1945).

— Marc VIGNAL

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Marc VIGNAL. KŒCHLIN CHARLES (1867-1950) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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