ARC DE DÉCHARGE
Arc bandé en plein mur, au-dessus d'ouvertures, portes ou fenêtres, pour décharger la pression verticale de la maçonnerie supérieure et la dévier vers des points d'appui latéraux, en soulageant ainsi les parties sous-jacentes : le linteau est déchargé par un tel arc.

Tombeau d'Agamemnon à Mycènes
Dagli Orti/ The Art Archive/ Picture Desk
Tombeau d'Agamemnon à Mycènes
Également appelée trésor d'Atrée, ce monument découvert par Heinrich Schliemann en 1876 est l'un des…
Dagli Orti/ The Art Archive/ Picture Desk
Les Égyptiens avaient recours à des chambres de décharge : linteaux horizontaux, séparés par des vides et surmontés d'une voûte brisée en deux blocs, le tout noyé dans la masse (notamment au-dessus de la salle du sarcophage de la pyramide de Khéops). Ce principe était connu des Maya et des Mycéniens, qui utilisaient des vides triangulaires (souvent occupés par des bas-reliefs comme à la porte des Lionnes à Mycènes) au-dessus des linteaux pour faire office d'arcs de décharge (trésor d'Atrée, Mycènes). Ce sont les Grecs qui inventèrent le véritable arc de décharge : la porta Rosa de Velia (~ ive s.), en Campanie, en offre un très bel exemple. Les Romains utilisèrent très souvent l'arc de décharge dans leurs innombrables constructions de brique ou de pierre.
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Écrit par
- Alain MAHUZIER : assistant des fouilles d'Eboli (Campanie), moniteur à la bibliothèque de l'Institut d'art et d'archéologie de Paris
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Pour citer cet article
Alain MAHUZIER, « ARC DE DÉCHARGE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL :
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