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MÉDICIS ALEXANDRE DE (1512-1537)

Bâtard de la famille des Médicis, Alexandre hérite, avec son cousin Hippolyte, de la souveraineté sur Florence en 1516. La régence, confiée par le pape Clément VII (un Médicis) à un cardinal, est interrompue en 1527 — après que les troupes austro-espagnoles eurent mis Rome à sac — par une révolution qui chasse les héritiers et instaure la République. Celle-ci fera les frais de la réconciliation du pape et de Charles Quint qui restaurent les Médicis : Alexandre devient duc de Toscane en 1531 (Hippolyte est cardinal depuis 1529). Brutal, inculte, débauché, il gouverne en despote. Une conspiration tendant à lui substituer Hippolyte avorte avec la mort de celui-ci (1535) ; en outre, son pouvoir est affermi par son mariage avec une fille naturelle de l'empereur. Son cousin Lorenzino (le Lorenzaccio d'Alfred de Musset) l'assassine, mais Florence n'en profitera pas pour secouer le joug.

— Gérard RIPPE

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Pour citer cet article

Gérard RIPPE. MÉDICIS ALEXANDRE DE (1512-1537) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • MÉDICIS LES

    • Écrit par Charles-Marie de LA RONCIÈRE
    • 3 444 mots
    • 2 médias
    En 1530, à l'avènement d'Alexandre ; en 1537, à celui de Côme, mille soubresauts soulèvent encore la Toscane. Les communes sujettes, Pise, Arezzo, s'agitent ; des troupes d'exilés vont et viennent sur les frontières ; de nombreux citoyens sont hostiles aux nouveaux princes ; des conjurations...

Voir aussi