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KHAN AKRAM (1974- )

Un style-synthèse entre kathak traditionnel et danse contemporaine

Dès ses premiers solos (Loose in Flight en 1995etFix[-- en 1999), Akram Khan trouve son style : --]une synthèse entre le formalisme kathak et la gestuelle contemporaine que la critique anglo-saxonne résume sous la formulation de « Kathak contemporain ».

Du kathak, Khan conserve le travail des mains (mudras), les frappes de pieds (tatkar), les pirouettes rapides (bhramaris) et l’alternance entre vitesse du mouvement et immobilité soudaine. Musicalement, il convie des musiciens traditionnels sur scène, recourt aussi aux « bols », ces paroles rythmiques qu'il scande pour donner le tempo de sa danse. Ses costumes (pantalon et longue robe-tunique) sont largement inspirés des traditions indiennes.

Pour autant, les formes contemporaines de sa danse dominent : s'éloignant du mime traditionnel et d'une danse kathak exclusivement frontale et fondée sur le solo, il utilise la scène dans toutes ses dimensions, pratique la marche, la course, les chutes et roulades au sol, le basculement du torse, tout un travail extrêmement physique des jambes et des bras. Il recourt à l'abstraction, même s'il parle souvent en anglais et en bengali, fait danser garçons et filles (tous issus de la danse contemporaine et non de la danse indienne) de manière unisexe, et accorde une attention très particulière à la scénographie et aux lumières.

— Ariane DOLLFUS

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Pour citer cet article

Ariane DOLLFUS. KHAN AKRAM (1974- ) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • GALVÁN ISRAEL (1973- )

    • Écrit par Lise OTT
    • 960 mots
    • 1 média
    ...Torobaka, la même année, lui assure un succès mondial. Dans cette pièce écrite et conçue fraternellement avec le danseur d'origine bangladaise Akram Khan, monstre sacré du kathak – danse traditionnelle du nord de l'Inde –, il retourne aux origines gitanes du flamenco. Coup sur coup, en 2014 et...

Voir aussi