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ADAM ADOLPHE CHARLES (1803-1856)

Le talent facile, trop facile, d'Adolphe Adam, élève de Boieldieu (cinquante opéras-comiques et ballets en une trentaine d'années), connut, comme celui de son contemporain Auber, toutes les gloires, dont celle d'entrer à l'Institut en 1844. C'est à la facilité, c'est-à-dire à la fois habileté qui glisse au laisser-aller et complaisance pour le public qui conduit à la vulgarité, que son œuvre dut sa célébrité et doit son oubli. Le succès du Chalet (1834), du Postillon de Longjumeau (1836), de Si j'étais roi (1852) se prolongea longtemps ; et le balletGisèle (1841), sur un livret de Théophile Gautier, qui introduisit à l'Opéra une atmosphère féerique fort nouvelle, contient des idées mélodiques qui ne seraient pas sans charme si la banalité de l'ensemble ne les submergeait. Reste le Minuit, chrétiens, auquel Adolphe Adam doit sa gloire la plus durable, sinon la plus justifiée.

— Philippe BEAUSSANT

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Écrit par

  • : directeur de l'Institut de musique et danse anciennes de l'Île-de-France, conseiller artistique du Centre de musique baroque de Versailles

Classification

Pour citer cet article

Philippe BEAUSSANT. ADAM ADOLPHE CHARLES (1803-1856) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • BALLET

    • Écrit par Bernadette BONIS, Pierre LARTIGUE
    • 12 613 mots
    • 20 médias
    ...danseuse nouvelle se nomme Carlotta Grisi et le meilleur de la chorégraphie est de Jules Perrot, maître de ballet à Londres. La musique d'Adolphe Adam entraîne des tourbillons blancs de personnages féeriques dans la nuit et, à partir de cette illusion d'éternité, s'invente une danse à la pureté de...

Voir aussi