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Ultra-royaliste

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à un royalisme extrême
  2. Synonyme

    1. ultraroyaliste

Employé comme nom

  1. partisan intransigeant du pouvoir absolu du roi

"ultra-royaliste" dans l'encyclopédie

  • VILLÈLE JEAN-BAPTISTE GUILLAUME JOSEPH comte de (1773-1854)

    • Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY
    • 1 969 mots

    Il s'y affirme comme un tacticien politique redoutable et comme homme d'affaires et fait figure de chef du groupe ultra-royaliste opposé aux ministères de Richelieu et de Decazes. Ministre sans portefeuille dans le second ministère Richelieu en décembre 1820, il le quitte en juillet 1821. Il revient au pouvoir avec le portefeuille des Finances dans le ministère royaliste « pur » constitué en décembre 1821 avec l'appui du comte d'Artois ; puis il est élevé à la présidence du Conseil le 4 septembre 1822.

  • DECAZES ÉLIE duc (1780-1860)

    • Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY
    • 1 937 mots

    Appelé, le 24 septembre 1815, à remplacer Fouché, il conservera le portefeuille de la police pendant toute la durée du ministère Richelieu : il s'y fait l'instrument de la politique royale tendant à combattre le parti ultra-royaliste afin de rallier les éléments hostiles à la monarchie. Il accentue encore cette politique lorsque, après la retraite de Richelieu en 1817, il devient le véritable chef du gouvernement, d'abord comme ministre de l'Intérieur, puis comme président du Conseil (nov.

  • CHARLES II (1630-1685) roi d'Angleterre (1660-1685)

    • Écrit par Roland MARX
    • 3 207 mots

    L'intransigeance d'un Parlement ultra-royaliste et intégriste dans le domaine religieux limite le champ de l'amnistie et entraîne la condamnation à mort des régicides ; elle empêche toute tolérance au profit même des non-conformistes protestants et, en 1673, l'adoption du bill du Test, douze ans après le vote de la loi sur les municipalités, achève d'écarter des fonctions publiques ceux qui ne communieraient pas au sein de l'Église établie ; Charles II a quelque peine à prévenir l'adoption, après 1679, du bill d'Exclusion qui aurait privé son frère, Jacques d'York, catholique, de la possibilité de lui succéder.

  • PROVENCE, histoire

    • Écrit par Maurice AGULHON
    • 18 880 mots
    • 3 médias

    Celle-ci apparaît de manière très claire dans l'originalité du comportement politique des Provençaux : ardeur exemplaire dans les trois premières années de la Révolution, brusque retournement en 1793 avec la révolte fédéraliste (les Anglais à Toulon, le siège de la ville par Bonaparte), prépondérance ultra-royaliste culminant avec la Terreur blanche de 1815 (Avignon, Marseille) et le bon accueil fait à la Restauration ; puis, en quelques décennies, on assiste à un nouveau retournement : la déchristianisation progresse rapidement, le royalisme passionné fait place à l'exaltation républicaine et l'originalité régionale se manifeste désormais par l'avant-gardisme radical, puis socialiste, parfois révolutionnaire (mouvements antibonapartistes de décembre 1851, Commune de Marseille en 1871).

  • JUILLET MONARCHIE DE

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 46 726 mots
    • 3 médias

    L'évolution littéraire et artistique Le romantisme avait déjà, avant 1830, vu s'affirmer, à côté du courant initial catholique et ultra-royaliste (représenté encore après 1830 par Alfred de Vigny), un courant non conformiste de refus de la société établie et de la culture classique. Le romantisme anime tous les domaines de la vie intellectuelle et artistique ; il continue à inspirer une poésie lyrique qui donne une expression littéraire au désarroi plus moral que social d'une jeunesse souvent dorée (avec Les Feuilles d'automne de Victor Hugo, Les Nuits de Musset, Les Harmonies de Lamartine) ; il inspire les historiens qui cherchent principalement à faire revivre le passé, comme Augustin Thierry et surtout Michelet.

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