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Buddhi

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. désigne l'intelligence dans la psychologie de l'hindouisme

"buddhi" dans l'encyclopédie

  • BUDDHI

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 1 796 mots

    Ainsi la buddhi est-elle au centre de la personnalité, à « égale distance » entre la matière (corps, pensée) et l'esprit. On la compare souvent à une lumière ; et, dans cette perspective, l'intuition intellectuelle (la vision de l'Essence) est comme une illumination soudaine (en fait, hors du temps et de l'espace). Mais le sens premier du mot buddhi est celui de « faculté d'éveil », d'où vient le nom de buddha (« éveillé , c'est-à-dire « délivré »), donné à ceux qui ont obtenu la connaissance.

  • JÑĀNA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 2 024 mots

    Il existe cependant un autre type de connaissance (en sanskrit jñāna, qui correspond au grec gnôsis) relevant non plus de l'activité mentale (manas), dont le siège est le cerveau, mais de l'intuition intellectuelle, dont l'organe (buddhi, « l'intelligence ») est situé dans le cœur. Lorsque, grâce à la direction spirituelle du maître (guru) qui l'a initié, le sujet parvient à « voir » avec « l'œil du cœur », la révélation qu'il obtient ainsi (et qui est souvent comparée à une « illumination ») provoque une mutation de son être ; l'équation entre l'« âme » (ātman) et l'absolu (brahman) est alors « réalisée » (de virtuelle qu'elle était, elle devient réelle), et cette réalisation constitue en elle-même le salut, toujours conçu comme une délivrance (mokṣa) des liens de l'existence.

  • YANTRA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 2 881 mots

    La contemplation attentive des yantras est censée obliger la pensée à se concentrer sur des formes dont l'intelligence intuitive (buddhi) appréhende progressivement (ou instantanément, selon les écoles) la signification métaphysique. Le plus souvent, les textes tantriques donnent le nom de maṇḍala aux figures les plus élaborées et celui de yantra (mot sanskrit qui veut dire « instrument de maîtrise ») à celles qui sont plus strictement géométriques.

  • YOGA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 42 972 mots
    • 2 médias

    C'est pendant le dhyāna que s'opèrent la montée de la Kundalinī et l'ouverture des chakras, car ces entités, appartenant au corps subtil, ne peuvent êtres « vues » que par la buddhi (ou, comme on dit, par « l'œil de la connaissance », le fameux « troisième œil » que l'on situe sur le front, mais qui, en réalité, n'est autre que « l'œil du cœur », puisque le cœur est le siège de la buddhi).

  • ŚIVA ou SHIVA ET SHIVAÏSME

    • Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
    • 44 836 mots
    • 3 médias

    La fonction de la buddhi, organe de compréhension des objets, est la détermination de l'objet particulier. La parole lui est donc aussi nécessaire. Elle ne peut utiliser la parole matérielle qui est située au bas de la hiérarchie et constitue le matériel du sens de l'audition. On postule donc une autre étape intermédiaire de la parole, une autre forme de parole subtile présente dans chaque âme liée (paśu) dans le domaine impur.

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