Aluminium

"aluminium" dans l'encyclopédie

• ALUMINIUM

  • Écrit par Robert GADEAU et Robert GUILLOT
  • 52 994 mots
  • 19 médias

  L'aluminium s'ajoute à la couche cathodique ; le chlore se décharge sur l'alliage anodique où il attaque l'aluminium, reformant le chlorure d'aluminium. Le principe du raffinage veut que l'aluminium seul passe de l'anode à la cathode ; pourvu qu'il y en ait assez dans l'alliage anodique (30 p. 100 au moins) et que cet alliage soit assez fluide pour que la diffusion des ions y soit facile, les métaux plus nobles que l'aluminium (cuivre, fer, gallium, etc.

• PROCÉDÉ INDUSTRIEL DE FABRICATION DE L'ALUMINIUM

  • Écrit par Nicole CHÉZEAU
  • 1 031 mots

  L'aluminium, ainsi produit dès 1860, restait cher ; son utilisation fut donc limitée, pendant trente ans, aux articles de luxe. L'électricité à un prix abordable vint révolutionner l'aluminium en abaissant son coût de fabrication. En 1886, en effet, le Français Paul Héroult (1863-1914) et l'Américain Charles Martin Hall (1863-1914) inventèrent et brevetèrent, presque simultanément, le procédé d'électrolyse de l'alumine, encore utilisé aujourd'hui pour fabriquer l'aluminium.

• HALL CHARLES MARTIN (1863-1914)

  • Écrit par Bruno JACOMY
  • 3 674 mots
  • 1 média

  Chimiste américain, Charles Martin Hall a mis au point en 1886, en même temps que le Français Paul Héroult, un procédé électrolytique (c'est-à-dire qui utilise le courant électrique pour activer les réactions chimiques) d'extraction de l'aluminium. Isolé seulement depuis 1825 par le chimiste danois Christian Œrsted, l'aluminium est obtenu à partir de l'alumine, un oxyde d'aluminium tiré de la bauxite, minerai dont le nom provient de la ville des Baux-de-Provence où il fut découvert en 1821.

• HÉROULT PAUL LOUIS TOUSSAINT (1863-1914)

  • Écrit par Bruno JACOMY
  • 3 940 mots
  • 1 média

  Il se passionne alors pour l'aluminium, dès l'âge de quinze ans, à la lecture du livre d'Henri Sainte-Claire Deville, De l'aluminium, ses propriétés, sa fabrication et ses applications (1859). La méthode de ce dernier, mise en œuvre en 1854, se fonde sur la réduction d'une solution de chlorure double de sodium et d'aluminium par le sodium, mais elle reste complexe et fort onéreuse.

• CASSAGNES ANDRÉ (1926-2013)

  • Écrit par Melinda C. SHEPHERD
  • 1 561 mots

  Il perfectionne rapidement son invention, qu’il baptise L’Écran magique : se mouvant contre la face interne d’un écran de verre, un stylet déplace de la poudre d’aluminium, l’absence de celle-ci forme ainsi une ligne. Pour effacer le dessin obtenu par ce jeu de lignes, il suffit de retourner l’écran magique et de le secouer, ce qui a pour but de répartir uniformément la poudre d’aluminium sous l’écran de verre.