Acharné
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui fait preuve d'acharnement, de volonté
Forme dérivée du verbe « acharner »
"acharné" dans l'encyclopédie
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DÉMONSTRATION DU GRAND THÉORÈME DE FERMAT (A. J. Wiles)
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 061 mots
- 1 média
Une année supplémentaire de travail acharné fut nécessaire pour lever ce dernier obstacle et aboutir en septembre 1994 au résultat définitif publié l'année suivante dans la revue Annals of Mathematics.
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MURNER THOMAS (1475-1537)
- Écrit par Bernard VOGLER
- 1 225 mots
Dès l'apparition de Luther, il se pose en adversaire acharné et soutient le roi Henri VIII d'Angleterre contre le moine de Wittenberg. En 1524, il représente l'évêque de Strasbourg à la diète de Nuremberg. Chassé par les paysans insurgés, il se réfugie à Lucerne, mais il doit quitter également cette ville sous la pression des zwingliens. Il termine sa carrière à Obernai, sa ville natale.
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YTTRIUM
- Écrit par Georges KAYAS
- 1 411 mots
Il s'est avéré par la suite qu'il s'agissait plutôt d'un mélange d'oxydes dans lequel, par un travail acharné d'un siècle, les chimistes ont réussi à séparer, par de longs fractionnements, neuf éléments différents constituant le groupe des terres rares. Il se distingue des terres l'accompagnant par sa précipitation partielle par l'ammoniaque. Actuellement, l'yttrium est plus aisément séparé des autres terres yttriques par la méthode d'échange ionique.
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CORMONTAINGNE LOUIS-CHARLES DE (1695-1752)
- Écrit par Catherine BRISAC
- 1 350 mots
Homme de terrain et travailleur acharné, Cormontaingne se consacre dès 1728 à remodeler le système défensif de Metz (double couronne de Bellecroix) qui devient alors l'axe principal de la défense française en Lorraine. Il travaille également à Thionville (tête de pont). Inconnu de son temps, il fut considéré à tort dès le début du XIXe siècle comme l'héritier de Vauban et exerça une grande influence sur le corps du Génie.
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BUZOT FRANÇOIS (1760-1794)
- Écrit par Roger DUFRAISSE
- 1 490 mots
Président du tribunal civil d'Évreux, il est élu à la Convention, en septembre 1792, siège parmi les amis du ménage Roland et devient alors un adversaire acharné de Danton et de Robespierre, des organisations révolutionnaires parisiennes et des « tricoteuses » ; il prononce de vibrants plaidoyers en faveur de la liberté individuelle et contre le maximum sur les denrées et les salaires, dénonçant la collusion entre le Comité de salut public et le Tribunal révolutionnaire.