Bouziane SEMMOUD
docteur d'État, professeur d'université
ANNABA-EL HADJAR
Héritière de l'ancienne Hippo Regius, d'El Bouna Elhaditha et de Bône, Annaba, dont les 40 000 Européens représentaient 40 p. 100 des habitants en 1962, a dû son développement au cours de la période coloniale à un port spécialisé dans l'exportation de fer et de phosphates, drainés par rail du Sud-Est algérien, ainsi que des vins et des agrumes de ses plaines sublittorales.Adossée au lourd massif d […] Lire la suite
CONSTANTINE, anc. CIRTA
Troisième ville d'Algérie avec 475 000 habitants en 2005, première grande ville intérieure et métropole de l'Est algérien, Constantine a été à travers l'histoire la capitale la plus constante du Maghreb central (Al-Moghreb al-awsat). À la tête du royaume numide des Massyles, dès avant Massinissa (Cirta), principale cité romaine de Numidie, évêché rebaptisé p […] Lire la suite
KABYLES
Il se rencontre encore un peu partout dans le monde de ces minorités ethniques ou linguistiques qui, tantôt instinctivement, tantôt consciemment, se sont opposées à toutes les tentatives d'absorption et en ont triomphé finalement. Il semble même que l'univers hostile dont elles sont entourées contribue largement à durcir leur résistance et à leur forger une personnalité nettement dégagée, original […] Lire la suite
MAGHREB - Géographie
Les limites géographiques du Maghreb sont difficiles à définir. On distingue un Maghreb central composé du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, qui couvre une superficie de 3 millions de kilomètres carrés, soit plus de cinq fois celle de la France, d'un grand Maghreb qui couvre, a […] Lire la suite
MITIDJA
Vaste plaine sublittorale de 1 300 kilomètres carrés, plus ouverte à l'est, la Mitidja est bordée au nord par les basses collines du Sahel, plus basses encore à l'est d'Alger, et limitée au sud par la haute chaîne du Tell, véritable barrière naturelle enneigée une partie de l'année et franchie seulement par des gorges prof […] Lire la suite
ORAN-ARZEW
Malgré un passé urbain reconnu (25 000 hab. au xvie siècle mais seulement 9 000 en 1830), Oran doit au capitalisme colonial son essor économique et démographique (275 000 hab. en 1954) et l'assise de ses fonctions régionales. Nœud de convergence d'un réseau de communications dense et principal port de l'Ouest, elle drainait l'essentiel des produits de […] Lire la suite
SERSOU
Assurant la transition entre l'Ouarsenis, montagne massive mais non infranchissable, et les Hautes Plaines algéro-oranaises, le Sersou est une plaine haute (de 800 à 1 000 m) mais suffisamment arrosée — près de 400 millimètres d'octobre à mai — pour autoriser une agriculture sèche, malgré une position méridionale à la limite de la zone aride, qui lui confère une forte continentalité propice aux ge […] Lire la suite