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PRÉMISSES, logique

Articles

  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 23 786 mots
    • 2 médias
    ...ont un autre intérêt. Ils font allusion à un procédé de raisonnement qu'Aristote y dénomme déjà syllogismeet qui se caractérise, les prémisses étant posées, par le caractère contraignant de la conclusion qu'on en déduit. « Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant...
  • DÉMONSTRATION (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 085 mots
    Cependant, pour que la communication soit « quasi parfaite », une condition est nécessaire : il faut que les interlocuteurs s’accordent sur les points de départ de leurs démonstrations. Démontrer, en géométrie comme en logique, c’est en effet prouver qu’une conclusion découle nécessairement...
  • INDE (Arts et culture) - Les sciences

    • Écrit par Francis ZIMMERMANN
    • 14 198 mots
    • 2 médias
    ...la présence ou non d'un feu là-bas, j'aperçois de la fumée et je me souviens de la loi de concomitance : “Partout où il y a de la fumée, il y a du feu” [prémisse majeure]. Il s'ensuit alors une prise de conscience : “Il y a de la fumée sur cette colline, et pas de fumée sans feu” ; c'est ce qu'on appelle...
  • LOGIQUE

    • Écrit par Robert BLANCHÉ, Jan SEBESTIK
    • 12 972 mots
    • 3 médias
    ...catégorique est une proposition conditionnelle complexe – une implication – de la forme (pq) → r. Il se compose de trois propositions (deux prémisses p et q et une conclusion r) et comprend trois termes ; chacune des propositions p, q, r comprend deux termes reliés par l'une des quatre relations...
  • LOI, épistémologie

    • Écrit par Pierre JACOB
    • 6 820 mots
    • 1 média
    Plutôt que de renoncer à l'idée inductive que les prémisses d'un raisonnement non démonstratif peuvent servir d'argument à l'appui de la conclusion et que la confirmation par des preuves favorables peut augmenter la probabilité qu'une hypothèse nomologique soit vraie ou nous fournir des raisons accrues...
  • MODALITÉS, logique

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 7 573 mots
    • 1 média
    ...sujet, et non pas sur ses propriétés inhérentes. Aristote distingue néanmoins toujours la nécessité comme apodicticité, qui qualifie le lien entre les prémisses et la conclusion d'un raisonnement syllogistique, et qui est une relation entre des propositions, de la nécessité ontologique, qualifiant...
  • RAISONNEMENT

    • Écrit par Robert BLANCHÉ
    • 5 009 mots
    Raisonner, c'est inférer une proposition, appelée conclusion, à partir de certaines autres prises comme prémisses. Sans doute, à parler strictement, peut-on contester que tout raisonnement consiste à faire une inférence ; par exemple lorsque, au lieu d'inférer une proposition nouvelle à partir...
  • SYLLOGISME

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 1 807 mots

    Le syllogisme est une forme de raisonnement définie pour la première fois par Aristote : « Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données »(Topiques, I, 1, 100...

  • VALIDITÉ, logique

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 606 mots

    Propriété de l'inférence qui la qualifie quant à sa fonction essentielle. L'inférence consiste à passer de propositions vraies assertées comme prémisses à une proposition vraie assertée comme conclusion. Si l'inférence est telle que, si je suis assuré de la vérité des prémisses, alors je...