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GUILLAUME DE SHYRESWOOD (mort apr. 1267)

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L'un de ces philosophes et théologiens anglais qui, tels Alexandre de Halès, Jean de Saint-Gilles, Robert de Lincoln ou Edmond Rich, viennent étudier à Paris, au début du xiiie siècle ; il a pour disciple Pierre d'Espagne, qui devient pape sous le nom de Jean XXI. Chancelier de l'université de Cambridge, Guillaume de Shyreswood commente l'Organon d'Aristote, réduisant la logique à l'étude des règles et des artifices oratoires. Aussi, quoique Roger Bacon le place au-dessus d'Albert le Grand, il faut plutôt le ranger parmi les grammairiens qui continuent les leçons de Pierre Hélie. On lui attribue les célèbres vers mnémotechniques de la syllogistique, mais ces derniers appartenaient déjà aux traditions des écoles. Il devient chancelier de l'Église de Lincoln. Guillaume ne serait pas mort en 1249 comme on l'a pensé, mais après 1267, puisque Roger Bacon, dans son Opus tertium, qui date de cette année-là, parle de lui comme d'un homme encore vivant.

— Denis COUTAGNE

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Pour citer cet article

Denis COUTAGNE. GUILLAUME DE SHYRESWOOD (mort apr. 1267) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009

Autres références

  • LOGIQUE

    • Écrit par et
    • 12 972 mots
    • 3 médias
    Au xiiie siècle apparaissent les grands traités, dont les principaux sont les Introductiones in logicam de Guillaume de Shyreswood et les Summulae logicales de Pierre d'Espagne. Les intentions pédagogiques y sont manifestes : en témoignent l'introduction de diverses formules mnémotechniques comme...