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CNIDOSPORIDIES

Sexualité des Cnidosporidies

Cette question a été très controversée et ne semble pas résolue. Des phénomènes de sexualité ont été décrits, soit au niveau de la spore et du sporoplasme, soit au moment de la formation des plasmodes et des énergides sans qu'aucune certitude reste acquise. L'opinion qu'il n'existerait pas de phénomènes sexuels chez les Cnidosporidies a même été émise (Schuurmans et Stekhoven, 1919).

Pour Mercier (1909) et Parisi (1910), le germe resterait binucléé, même après l'éclosion. Il n'y aurait qu'un seul acte sexuel, anisogamique, au début du cycle sporogonique, dans le plasmode.

D'après Schröder, Keysselitz et d'autres observateurs, l'acte sexuel se situerait au contraire dans la spore elle-même peu après l'éclosion et correspondrait à la fusion des deux noyaux du sporoplasme.

Naville (1931) essaie de concilier les opinions précédentes. D'après son interprétation, il y aurait deux phases de sexualité successives : l'une dans la spore (les deux noyaux du sporoplasme constituant un stade dihaploïde) et une autre au niveau des énergides. Mais un tel cycle n'a été décrit que par Naville et d'autres auteurs (Georgévitch, 1937 ; Noble, 1944) pensent au contraire que le cycle est diploïde et que les phénomènes réductionnels précèdent immédiatement la caryomixie dans la spore. La plupart des auteurs actuels partagent cette opinion et pensent que les deux noyaux de sporoplasme sont haploïdes tout au moins chez les Myxosporidies.

Chez les Microsporidies, les examens ultra-structuraux ont mis en évidence des figures qui indiqueraient la présence d'une méïose et donc d'une sexualité (Loubes et al., 1976).

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Classification

Pour citer cet article

Robert GAUMONT. CNIDOSPORIDIES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Myxobolus pfeifferi, évolution - crédits : Encyclopædia Universalis France

Myxobolus pfeifferi, évolution

Ultrastructure d'une spore de Microsporidie - crédits : Encyclopædia Universalis France

Ultrastructure d'une spore de Microsporidie

Autres références

  • PROTISTES

    • Écrit par Robert GAUMONT
    • 4 277 mots
    • 1 média
    La classe des Cnidosporidies comprend des espèces parasites tout à fait particulières. Au début de leur cycle, elles se présentent sous la forme d'un germe amiboïde et, à la fin, elles constituent une spore pluricellulaire pourvue de capsules polaires munies d'un filament spiralé dévaginable (cnidocyste)....

Voir aussi