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8-30 avril 2011

Yémen. Échec de la médiation des pays du Golfe pour une sortie de crise

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Le 8, alors que les affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l'ordre se poursuivent, le président Saleh rejette le plan élaboré par les pays du Conseil de coopération du Golfe (C.C.G.) prévoyant son retrait du pouvoir, qu'il qualifie d'« ingérence ».

Le 22, comme chaque vendredi, des manifestations massives – les plus nombreuses depuis le début des troubles – se déroulent à Sanaa, où partisans et opposants au président Saleh se font face.

Le 23, Ali Abdallah Saleh accepte une nouvelle version du plan de sortie de crise proposé par le C.C.G. Celui-ci accorde un délai de trente jours au chef de l'État pour transférer ses pouvoirs et démissionner. Il prévoit l'arrêt des rassemblements de l'opposition, la formation d'un gouvernement d'union nationale et l'organisation d'une élection présidentielle dans les soixante jours. Enfin, il accorde l'immunité au président et à ses proches. La Rencontre commune, coalition des partis d'opposition, approuve ce plan tout en refusant de participer à un gouvernement d'union nationale. Les manifestants, en revanche, le rejettent. Les jours suivants, les violences se poursuivent.

Le 30, les émissaires du C.C.G. échouent finalement à obtenir la signature de leur plan par le président Saleh.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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