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6-30 janvier 1986

France. Session extraordinaire du Parlement sur la flexibilité du travail

Le 6, François Mitterrand convoque le Parlement en session extraordinaire pour achever la discussion du projet de loi sur l'aménagement du temps de travail. La C.G.T. et le P.C. annoncent qu'ils feront tout pour que cette loi ne soit pas votée.

Le 9, la session extraordinaire est ouverte. Au Sénat, André Labarrière, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, tente d'imposer une ouverture rapide de la discussion en séance publique. Il souhaite que le Sénat ne soit pas le « temple des ringards et des attardés sociaux » et s'inquiète d'une possible « collusion des communistes et de la droite, se prêtant main-forte pour toutes les manœuvres d'obstruction ».

À partir du 28, commence au Sénat le débat sur le projet de loi. Les sénateurs communistes utilisent tous les recours possibles autorisés par le règlement pour ralentir la discussion.

Le 30, la C.G.T. organise une quatrième journée d'action contre le projet de loi en un peu plus de deux mois. De dix mille à douze mille manifestants défilent à Paris de l'Opéra à la République, mais les perturbations sont très faibles, malgré quelques arrêts de travail, en particulier à E.D.F.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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