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6-24 novembre 2023

Belgique - Israël. Visite en Israël du Premier ministre Alexander De Croo

Le 6, le Premier ministre Alexander De Croo, s’exprimant lors des journées diplomatiques qui se déroulent à Bruxelles, déclare que « ce qu’il se passe aujourd’hui à Gaza n’est plus proportionné ». Il appelle une nouvelle fois à une trêve des combats et à la libération des otages détenus par le Hamas.

Le 6 également, l’ambassadrice d’Israël en Belgique et au Luxembourg Idit Rosenzweig-Abu exprime le souhait d’inviter les ministres et parlementaires belges – et européens – à visionner un film sur le massacre du 7 octobre, afin de faire cesser ce qu’elle estime être « un déni complet de la nature terroriste » de l’événement par certains responsables politiques, pointant notamment Vooruit (le Parti socialiste flamand), le Parti du travail de Belgique (PTB) et Ecolo.

Le 7, les Chrétiens-démocrates et Flamands (CD&V) déposent une proposition de loi demandant le boycottage des produits israéliens en provenance des territoires palestiniens occupés, qui sont de ce fait liés aux violations graves des droits humains et du droit international. Cette initiative est soutenue par les socialistes et écologistes francophones et flamands.

Le 7 également, réagissant à des évaluations émanant de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM), la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) ordonne à la police fédérale de déployer des patrouilles supplémentaires à Anvers et à Bruxelles afin de mieux protéger les institutions juives.

Le 11, une « Marche européenne pour la Palestine » rassemble dans la capitale quelque vingt et un mille participants – selon la police – qui appellent à un cessez-le-feu immédiat dans le conflit entre Israël et le Hamas.

Le 14, la conférence des présidents de groupe de la Chambre des représentants ne parvient pas trouver un consensus sur la diffusion de la vidéo proposée par l’ambassadrice israélienne.

Le 22, la profanation de quatre-vingt-neuf tombes dans le carré israélite du cimetière de Marcinelle, à Charleroi (Wallonie), est le plus graves des nombreux actes antisémites enregistrés depuis le déclenchement du conflit entre le Hamas et Israël.

Le 23, Alexander De Croo se déplace en Israël en compagnie de son homologue espagnol Pedro Sánchez. Les deux hommes rencontrent le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le 23 également, la vidéo présentée par Israël sur les massacres perpétrés par le Hamas en octobre est projetée au Sénat avec l’accord des présidents de groupes – mais pas en séance publique – sur l’initiative du Mouvement réformateur (MR).

Le 24, Alexander De Croo et Pedro Sánchez se rendent en Égypte où ils visitent le poste-frontière de Rafah. Tandis que le Premier ministre espagnol réclame un « cessez-le-feu permanent », Alexander De Croo déclare quant à lui que « bien trop de civils sont morts à Gaza » où « les destructions sont inacceptables ». Leurs propos sont dénoncés par l’État hébreu qui les accuse de ne pas avoir « imputé l’entière responsabilité au Hamas pour les crimes contre l’humanité qu’il a perpétrés : le massacre de citoyens israéliens et l’utilisation de Palestiniens comme boucliers humains ». Le lendemain, le Hamas déclare « apprécier les positions claires et audacieuses » des deux dirigeants.

— Universalis

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