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4-30 novembre 2007

Liban - Syrie. Vacance institutionnelle à la tête de l'État

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Le 4, le président français Nicolas Sarkozy dépêche deux proches collaborateurs à Damas pour y discuter du dossier libanais, rompant avec la politique d'isolement de la Syrie appliquée par son prédécesseur. Paris et Damas conviennent de confier au patriarche chrétien maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, le soin de proposer une liste de présidentiables – selon la Constitution libanaise, le président, élu par le Parlement, doit être maronite.

Le 11, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah prosyrien, menace de ne pas reconnaître un président élu à la majorité simple et non des deux tiers – la majorité et l'opposition divergent sur le quorum requis pour l'élection. Il refuse également que le gouvernement, qu'il juge illégitime depuis que ses ministres l'ont quitté, assure l'intérim du pouvoir au terme du mandat du président Émile Lahoud.

Le 12, le chef de la majorité parlementaire Saad Hariri – antisyrien – et le président du Parlement Nabih Berri – pro-syrien – demandent conjointement au cardinal Sfeir de dresser une liste de présidentiables consensuels.

Le 16, le cardinal Sfeir leur remet une liste de six candidats.

Le 23, le mandat d'Émile Lahoud arrive à son terme. Le Conseil des ministres assure l'intérim.

Le 30, l'élection du président est reportée pour la sixième fois.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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