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3 août-10 septembre 1985

France. Catastrophes ferroviaires en série

Le 3, le train corail Paris-Rodez entre en collision, près de Flaujac dans le Lot, avec un autorail reliant Rodez à Brive. Cet accident est dû à l'erreur du chef de gare intérimaire d'Assier, qui avait autorisé l'autorail à s'engager sur la voie unique alors que le Paris-Rodez arrivait. Trente-deux personnes sont tuées et une soixantaine sont blessées.

Dans la nuit du 30 au 31, le rapide Paris-Port-Bou déraille à Argenton-sur-Creuse, dans l'Indre, et heurte un train postal qu'il allait croiser. Le conducteur roulait au moment du drame à 100 kilomètres par heure sur une portion de voie où la vitesse était limitée à 30 kilomètres par heure. Quarante-trois personnes sont tuées et une quarantaine sont blessées. À la suite de ces accidents (déjà, le 8 juillet, le train rapide Le Havre-Paris avait heurté un poids lourd immobilisé sur un passage à niveau de Saint-Pierre-du-Vauvray, Eure ; neuf personnes avaient été tuées et cinquante-cinq avaient été blessées), le président de la S.N.C.F., André Chadeau, présente, le 10 septembre, sa démission. Elle est acceptée par le gouvernement et il est remplacé par Philippe Essig, ancien directeur général de la R.A.T.P.

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