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3-30 octobre 2002

Côte d'Ivoire. Conclusion d'un cessez-le-feu

Le 3, les rebelles du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (M.P.C.I.), qui occupent la moitié nord du pays depuis septembre, acceptent de conclure le cessez-le-feu proposé par les médiateurs de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (C.E.D.E.A.O.). Le président Laurent Gbagbo le rejette, en dépit des pressions françaises.

Le 7, l'armée lance, sans résultat, une offensive en direction de Bouaké, deuxième ville du pays, aux mains des mutins. Quelque 150 000 personnes ont fui la ville depuis sa conquête, par crainte de règlements de comptes ethniques.

Le 8, le président Gbagbo appelle les rebelles à rendre les armes en se disant « prêt à discuter » après ce préalable.

Le 13, les rebelles s'emparent de Daloa, dans l'ouest du pays. Les forces loyalistes reprennent la ville le 16.

Le 17, le gouvernement et le M.P.C.I. concluent un cessez-le-feu négocié sous l'égide de la C.E.D.E.A.O., qui prévoit « l'ouverture d'un dialogue en vue de la réconciliation nationale ».

Le 22, plusieurs milliers de sympathisants d'une association pro-gouvernementale assiègent un camp militaire occupé par l'armée française, à Abidjan, réclamant que leur soit livré Alassane Ouattara, opposant réfugié à l'ambassade de France depuis le début des troubles et considéré par les partisans du pouvoir comme l'initiateur de la rébellion.

Le 30, des négociations directes entre les représentants du pouvoir et des rebelles s'ouvrent à Lomé (Togo).

— Universalis

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