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3-30 mars 2000

France. Suspension de Jean Tiberi de la direction de la fédération parisienne du R.P.R

Le 3, Françoise de Panafieu, adjointe au maire de Paris, Jean Tiberi, se porte candidate à l'investiture du R.P.R. en vue des élections municipales dans la capitale.

Le 6, Jean Tiberi annonce à Françoise de Panafieu le retrait de sa délégation d'adjointe. Cette décision est critiquée au sein même de la droite parisienne et du R.P.R.

Le 7, Michèle Alliot-Marie, présidente du R.P.R., appelle au « respect des personnes », dans un communiqué où elle donne implicitement tort au maire de Paris.

Le 15, Michèle Alliot-Marie annonce la « suspension » de Jean Tiberi de ses fonctions de secrétaire départemental de la fédération R.P.R. de Paris. Cette décision intervient à la suite de la découverte, confirmée par la commission de contrôle électoral du mouvement, de plus de 1 400 militants surnuméraires sur les listes de la fédération parisienne, sur un total de 12 200. Jean Tiberi dénonce « une méthode autoritaire, dictatoriale, fasciste et stalinienne ».

Le 30, Philippe Séguin déclare sa candidature à l'investiture du R.P.R. dans la capitale en vue des municipales, le jour même où les militants socialistes désignent Bertrand Delanoë, président du groupe socialiste au Conseil de Paris, comme leur candidat à la mairie.

— Universalis

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