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22 septembre 1996

Grèce. Victoire des socialistes aux élections législatives

Le Parti socialiste panhellénique (P.A.S.O.K.) au pouvoir remporte les élections législatives anticipées convoquées en août par le Premier ministre Costas Simitis. À l'issue d'une campagne axée sur la défense de la rigueur économique et d'une politique de fermeté vis-à-vis de la Turquie, le P.A.S.O.K. obtient 41,5 p. 100 des suffrages et 162 sièges (— 8 par rapport au scrutin d'octobre 1993) sur 300 au Parlement. La Nouvelle Démocratie (conservateur) de Miltiade Evert, qui préconisait l'adoption d'une politique de relance économique, recueille 38,1 p. 100 des voix et obtient 108 élus (— 3). Le Parti communiste (K.K.E.) devient la troisième formation représentée, avec 5,6 p. 100 des suffrages et 11 députtés (+ 2). Avec 5,1 p. 100 des voix et 10 élus, la Coalition de gauche et du progrès (autogestionnaire) fait son entrée au Parlement. Issu d'une scission récente du P.A.S.O.K., le Mouvement populaire démocratique (D.I.K.K.I., populiste) de Dimitris Tsovolas obtient 4,4 p. 100 des suffrages et 9 sièges. Le Printemps politique (nationaliste) d'Antonis Samaras n'est plus représenté. Élu Premier ministre en janvier par les parlementaires socialistes à la suite de la démission d'Andreas Papandréou, Costas Simitis, qui dirige le P.A.S.O.K. depuis la mort de son prédécesseur, en juin, voit ainsi son pouvoir confirmé par les urnes.

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